Je vous avais promis de revenir rapidement, et de vous parler musique. Alors ça y est, je suis là ! A l’occasion de la sortie de leur dernier album Hit Me Baby, je tiens à vous présenter The Baseballs. Et vous ne pourrez pas passer au travers : je ne pouvais pas faire un premier article sur la musique sans vous parler d’eux. En effet, ce sont ces trois jeunes allemands qui m’ont donné goût au vintage, il y a quelques années maintenant. L’histoire commence en 2007, et je vais vous la conter…
The Baseballs, ce sont trois garçons Sven Budja – Sam, Sebastian Raetzel – Basti et Rüdiger Brans – Digger (je garde le meilleur pour la fin !). Ils se rencontrent à Berlin, dans un bar où se produisent de nouveaux groupes. Tous trois ont un style bien fifties, et chantent ensemble. C’est le déclic ! En 2007, le groupe est fondé. Leur idée : faire découvrir le Rock-n-Roll des années 50 et 60 aux jeunes en reprenant des chansons actuelles à la sauce Rockabilly. Parmi elles : Umbrella de Rihanna, Royal de Lorde, ou bien I believe I can fly et Wannabe des Spies Girls dans leur dernier album. Un beau pari, qui est réussi avec brio je dois l’avouer. Pour les accompagner, on retrouve 4 autres garçons, tout aussi talentueux : Klaas Wendling à la contrebasse, Lars Vegas à la guitare, Tomas Svensson à la batterie et enfin (le génial) Jan Miserre au piano. Ils se lancent dans l’aventure, produits par Warner Music Group (rien que ça!).
Leur premier album Strike ! fait un carton en Allemagne, Espagne, Finlande, Angleterre, Suisse, Autriche, et même ici en France. Sorti dans les bacs en 2009, je l’achète illico, dès la première semaine. Coup de foudre véritable. J’aimais déjà à cette époque Elvis. Mais cette découverte a été un véritable changement pour moi. Il s’agissait de jeunes qui assumaient pleinement leur style rétro et le faisaient partager au monde entier. C’est une vraie bouffée de fraîcheur et de bonne humeur, et ça change tellement de la soupe actuelle qui passe à la radio…
C’est à partir de là que d’une, je me suis transformée en groupie, et de deux, que j’ai commencé à porter du vintage et à m’assumer dans cette seconde peau. Résultat, je ne l’ai jamais quitté.
Pour vous prouver que je suis une cinglée et que cela ne date pas d’hier, voilà une photo de 2010 vous montrant ma pochette d’arts plastiques customisée, et le mur de mon bureau jonché de photos du groupe. Oui bon, riez si vous voulez, j’avais 15 ans ! Quoique… Je n’ai pas beaucoup changé depuis au final…
Après ça, et bien ce sont 5 albums qui se sont enchaînés : Strike Back ! (2010), Strings’ n’ Stripes (2011), Good Ol’Christmas (2012), Game Day (2014) et enfin, le petit dernier Hit Me Baby (2016).
A l’écoute, on peut vite se rendre compte du chemin parcouru. Les voix sont bien plus assurées, l’instrumental plus recherché. Quelques titres sont même inédits, écrits et composés par le groupe comme On my way ou encore Like a Champion .
Mon album préféré reste quand même Game Day, que je trouve très aboutit : il comprend plus de riffs de guitare, plus de piano, et plus de chœurs derrière en mode « wawhoo – whoop ». Et je lui trouve un côté un peu plus grave et sombre à la bad boys Mais confidence pour confidence, je les connais tous par cœur.
Mon seul regret dans tout ça : je ne les ai jamais vus en concert malheureusement. Lors de la sortie de Strike ! , The Baseballs avaient fait quelques concert en France, mais trop loin pour que je puisse m’y rendre. Depuis, plus de passages en France. Les dates de concert sont toutes à l’étranger. Actuellement, ils jouent jusqu’au 3 Décembre en Allemagne, Suisse, Autriche et même en Russie. Pas mal de dates sont déjà complètes, c’est pour vous dire le succès qu’ils ont dans les pays de l’Est. Je vous laisse d’ailleurs le lien de leur site internet, où vous pourrez trouver les dates des concerts, billetterie et boutique.
Vous l’aurez compris donc. C’est grâce à ces gars là que j’ai pu rentrer dans ce monde. Après de nombreuses écoutes, je me suis mise à découvrir leurs influences telles qu’Elvis et Jerry Lee Lewis entre autre. Ensuite, d’autres grands groupes et chanteurs rock des années 50 et 60 ont fait leur apparition dans mes favoris : Dion, Frankie Valli et les Four Seasons pour ne citer qu’eux.
En plus de cela, The Baseballs ont réussi à remettre au goût du jour les bananes, et les jeans à ourlets fifties. Que demander de plus ? Grâce à eux, pas mal de jeunes filles et femmes ont redécouvert le style Rockabilly, et là je parle du style vestimentaire. Vous verrez un tas de robes Peggy-Sue à pois, victory rolls et bandanas pendant leur concert. Tout le monde joue le jeu dans la bonne humeur. Et c’est en cela que je considère qu’ils ont largement réussi leur pari. Très sincèrement, ils m’ont rassuré pendant l’adolescence, car je me disais que si ils arrivaient à assumer leur style, alors pourquoi pas moi ?
Bon, j’arrête la mélancholie, promis.
Je vous laisse écouter quelques-uns de leurs titres. Vous pourrez y découvrir la voix mélodieuse de Basti, celle suave à la Elvis de Sam et le timbre retentissant et pénétrant de Digger.
Sur-ce, je vous souhaite une bonne écoute.
Traces de rouge-à-lèvres sur vos joues.
V.